La renaturation des Rigoles de Vionnaz est terminée. Le site, un bas-marais classé d’importance nationale, est présenté comme étant le dernier vestige des 700 hectares de tourbières que comptait la plaine du Rhône au début du XXe siècle. Il appartient à Pro Natura et à la Murithienne.
L’exploitation de la tourbe et les drainages avaient asséché le site et compromis la variété des espèces présentes. Il avait alors été racheté par les organisations de protection de l’environnement, qui ont appelé les pouvoirs publics en soutien.
Le chantier de renaturation a duré cinq ans. Il aura coûté 440 000 francs, dont 60% à la charge de la Confédération, 20% à celle du canton. Pro Natura a payé le solde.
Il a fallu «débroussailler le bas-marais, recreuser des plans d’eau et restaurer le système d’inondation permettant d’enrayer l’assèchement de la tourbière» et mettre en place deux postes d’observation le long d’un sentier didactique destiné au public, indique l’Etat du Valais dans un communiqué. L’an prochain, une paroi d’observation et des panneaux d’informations seront posés.