La fin du contingentement laitier, il y a bientôt dix ans, a obligé bon nombre d’agriculteurs suisses, producteurs de lait ou non, à se remettre en question. Le val d’Illiez n’a pas échappé à cette douloureuse réalité. Ce changement de paradigme, cette incertitude quant à l’avenir, a permis de faire émerger une réflexion qui pourrait s’avérer gagnante dès l’an prochain.
La création d’une filière lait dans la vallée d’Illiez doit améliorer les conditions de vie des agriculteurs. «Actuellement, on produit du lait à moins de 50 centimes le litre», se désole Laurent Ecœur, président de la Promovi, la société coopérative de promotion et vente des produits laitiers du val d’Illiez. «A l’avenir, chaque litre nous rapportera le double (ndlr: les intermédiaires disparaissant) et nous permettra de travailler un peu moins (14-15 heures par jour en moyenne actuellement). Ce gain sera utilisé à améliorer l’entretien de nos alpages notamment, en engageant...