S'il en parle sur le ton de l'humour, Romuald Coutaz connaît bien la problématique de la défection des bistrots. "Le souci qu'a eu Monthey il y a une vingtaine d'années, nous l'avons maintenant. La situation est la même un peu partout où les carnavals se déroulent encore dans les établissements publics. Il y a un manque incontestable.
Le patron de la Pinte agaunoise et carnavaleux de longue date s'avoue néanmoins partagé quant à la démarche du comité: "Elle pourrait susciter des réactions de la corporation. Parce que les cafés sont soumis à de grosses exigences, notamment en termes de patentes, de conventions, d'hygiène ou de sécurité, ce qui n'est pas le cas de ces bars d'appoint. Il faudra en tout cas être prudent lors de l'octroi des autorisations, que le comité soit attentif à ce qu'il n'y en ait pas trop et qu'ils soient tenus de manière correcte" , insiste...