La Sigismonda s’apprête à fêter un siècle d’existence à Vérossaz. Selon l’historien Léonard Barman, elle aurait vu le jour en relation avec le mouvement catholique cécilien qui, au début du XXe siècle, a suscité la création de nombreuses chorales d’église en Valais.
De fait, le chœur d’hommes – dont le nom fait référence au roi burgonde Sigismond – ne pratiquait au départ quasi que le chant religieux. Mais en 1988, il a pris ses distances avec la paroisse: «Nous étions de moins en moins nombreux à la tribune le dimanche, surtout en été. On s’est parfois retrouvé avec un effectif de moins de cinq personnes. Qui plus est, la liturgie a évolué, faisant davantage participer les fidèles», relève Vincent Gex. Les statuts ont alors été modifiés, la société se tournant vers le chant profane même si elle anime toujours les messes d’enterrements et des fêtes principales.