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Un Montheysan aux commandes d'un autogire dans le ciel chablaisien

Il ressemble à un hélicoptère mais n'en est pas un. Si la conception de l'autogire date des années 1920, il n'est apparu que récemment dans le ciel helvétique. Le Montheysan Pascal Balet dispose de l'un des premiers appareils homologués.

24 juil. 2017, 10:14 / Màj. le 24 juil. 2017 à 17:00
Le gyrocoptère ou autogire de Pascal Balet, un drôle d'engin dans le ciel chablaisien.

T-shirt rouge assorti à ses baskets, lunettes de soleil évoquant «Top Gun» sur le nez, Pascal Balet se hâte vers son hangar à l’aérodrome de Bex. Ouvrant la serrure sans devoir prononcer de formule magique, il rigole: «Certaines personnes l’appellent la caverne d’Alibalet!»
A l’intérieur, précautionneusement rangé à côté d’un Ecolight monté sur flotteurs, une drôle de machine attire le regard.

Le cockpit est assez spartiate. © Dan Clerc

De couleur bordeaux, profilée et compacte, elle ressemblerait presque à un hélicoptère miniature. «Attention à la confusion», coupe l’aéronaute montheysan. Empoignant un ustensile fait maison destiné à manipuler les pales de la voilure tournante pour qu’elles puissent passer sans encombre le vaste portique, il commence à la tirer hors de son antre. Son nom: l’autogire. «On peut aussi l’appeler le gyrocoptère. Son histoire remonte à presque cent ans».

Le passionné se lance rapidement dans une tentative de vulgarisation: «Un avion vole...

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