T-shirt rouge assorti à ses baskets, lunettes de soleil évoquant «Top Gun» sur le nez, Pascal Balet se hâte vers son hangar à l’aérodrome de Bex. Ouvrant la serrure sans devoir prononcer de formule magique, il rigole: «Certaines personnes l’appellent la caverne d’Alibalet!»
A l’intérieur, précautionneusement rangé à côté d’un Ecolight monté sur flotteurs, une drôle de machine attire le regard.
Le cockpit est assez spartiate. © Dan Clerc
De couleur bordeaux, profilée et compacte, elle ressemblerait presque à un hélicoptère miniature. «Attention à la confusion», coupe l’aéronaute montheysan. Empoignant un ustensile fait maison destiné à manipuler les pales de la voilure tournante pour qu’elles puissent passer sans encombre le vaste portique, il commence à la tirer hors de son antre. Son nom: l’autogire. «On peut aussi l’appeler le gyrocoptère. Son histoire remonte à presque cent ans».
Le passionné se lance rapidement dans une tentative de vulgarisation: «Un avion vole...