Les travaux de sécurisation du tracé du train reliant Aigle à Champéry ont pris du retard. Mais ce délai n’a rien d’exceptionnel pour les responsables du projet. «Quelques haltes font l’objet d’une procédure d’expropriation qui, au niveau fédéral, dure au minimum entre douze et dix-huit mois», explique Grégoire Favre, responsable études et projets aux Transports publics du Chablais (TPC). «D’autres exigent des compléments de la part des autorités cantonales ou fédérales.»
L’échéance fédérale de 2023
Problème: le temps est compté pour cette mise en conformité. En effet, les TPC, en tant qu’entreprise de transport public, sont tenus d’adapter leurs infrastructures, ainsi que leurs matériels roulants, aux besoins des personnes handicapées et des passagers âgés avant fin 2023.
Pour répondre à cette échéance, les TPC n’ont d’autre choix que de construire du provisoire pour certains arrêts. Ainsi, les deux haltes de Monthey-En Place seront supprimées au profit d’un nouvel arrêt répondant...