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Saint-Maurice: non, l'opéra n'est pas si ringard

Les membres du Chœur du Collège de Saint-Maurice montent sur les planches du Martolet pour interpréter l’opéra «Didon et Enée».

06 févr. 2018, 05:30
Laurine Moulin (à gauche),Maxence Crittin (centre) et Sarah Copt répètent leur rôle depuis septembre dernier.

«Les jeunes ont clairement un a priori négatif sur l’opéra. Cela passe pour une musique de vieux.» Sarah Copt, 18 ans et étudiante en quatrième année au collège de Saint-Maurice, a conscience du défi qu’elle s’apprête à relever. «Quand on évoque ce style musical, j’imagine plus volontiers de grandes salles aux décors majestueux à Paris ou Milan.» Son collègue de chorale Maxence Crittin, 16 ans, ne fait rien pour minimiser le challenge. «Quand on parle d’opéra, mes copains évoquent d’imposants costumes d’époque et des gens chantant dans les aigus. Un comble, pour moi qui suis une basse.»

© SACHA BITTEL

Mise en scène moderne

Ces clichés auront le cou tordu dès demain. En effet, «Didon et Enée», œuvre du compositeur anglais Henry Purcell, ne sera pas jouée à La Scala, mais bien au théâtre du Martolet. Et en guise de décor? Des créations vidéo permettant, via un logiciel informatique, de...

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