«Je me sens comme Macron», plaisante d’emblée la maire de Saint-Gingolph en référence au cliché officiel mettant en scène le président de la République devant son bureau. Et, à l’instar du chef de l’Etat, Géraldine Pflieger ne compte que quarante printemps. Un jeune âge qui n’entrave pas un étonnant parcours. A la tête de la commune gingolaise depuis 2014, c’est surtout son cheminement académique qui inspire un certain respect.
A l’Université de Genève, la Française est professeure associée en politiques urbaines et de l’environnement. Elle codirige également la chaire UNESCO en hydropolitiques et, depuis la mi-juillet, elle est à la tête de l'Institut des sciences de l'environnement (ISE) en succédant au climatologue Martin Beniston. «Depuis mes premières années d’université, j’ai été passionnée par la question environnementale», poursuit celle qui mettra un point final à sa thèse de doctorat à l’âge de 25 ans, soit une année avant son arrivée en...