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Saint-Gingolph: le Conseil communal tourne à six depuis quatre mois

Depuis quatre mois, le Conseil communal de Saint-Gingolph travaille à six. Laurent Benozzi, dont la démission n’a pas été acceptée par le canton, pratique la politique du siège vide depuis juin dernier.

28 sept. 2018, 10:14
/ Màj. le 29 sept. 2018 à 12:00
Elu au Conseil communal de Saint-Gingolph en janvier 2017, Laurent Benozzi souhaite le quitter depuis quatre mois.

La situation de Laurent Benozzi au Conseil communal de Saint-Gingolph semble sans issue. Ce dernier a envoyé deux fois sa démission au canton. «Par deux fois, le Conseil d’Etat m’a demandé des précisions, jugeant les raisons évoquées insuffisantes», explique l’élu UDC qui a depuis rendu sa carte de parti. Pour rappel, il avait choisi de quitter ses fonctions après que l’exécutif lui a retiré son dicastère des travaux publics, lui reprochant son manque d’implication et de collégialité. 

Sans vouloir revenir sur cette polémique, Laurent Benozzi affirme: «La situation me dérange, car je n’assume plus mon poste et l’on m’empêche de le quitter. Ce n’est pas correct, notamment vis-à-vis de la population.»

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Un argument pour un Conseil à cinq?

Depuis le mois de juin (date de sa première démission), il ne se rend en effet plus aux séances de l’exécutif. «Son dicastère est assumé par sa colistière Joëlle Chaperon», commente le président Werner Grange, qui saute sur l’occasion pour réitérer son souhait d’abaisser le nombre de conseillers: «La situation actuelle nous prouve que nous sommes en mesure d’assurer un bon fonctionnement de la commune à six élus. A cinq, ce serait parfait.»

Du côté du canton, on botte en touche, invoquant l’autonomie communale. «Les raisons qui justifient une démission sont clairement définies (déménagement, changement professionnel important ou soucis de santé). Si un élu local se sent lésé, il peut soumettre une plainte administrative au Conseil d’Etat», se contente de commenter Maurice Chevrier, chef du Service des affaires communales.

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