«Le respect humain des élus, quel que soit leur bord, est pour moi fondamental. C’est une condition d’équilibre de notre démocratie et c’est un rempart contre sa destruction.» Extraits d’un long message posté dimanche sur Facebook par la maire de Saint-Gingolph France, Géraldine Pflieger, ces mots veulent mettre un terme à une nouvelle polémique survenue dans le village franco-suisse.
Vers l’absurde
Fin mars, apprenant que le président de Saint-Gingolph Suisse, Werner Grange, ainsi que le conseiller municipal Ferdinand Masi sont atteints par le coronavirus, Géraldine Pflieger leur exprime publiquement son soutien et transmet ses vœux de bon rétablissement à travers notamment un post Facebook. Mais certains voient dans ce geste un sens politique, comme si souhaiter la santé à des malades revenait à prendre parti. Résultat: une dizaine de Gingolais suisses vont jusqu’à exprimer leur mécontentement auprès d’adjoints de la maire, par téléphone.