Autour de la table du Conseil communal de Saint-Gingolph, le septième siège restera vide. «Ma démission a été refusée, j’ai reçu la confirmation il y a quelques jours», s’irrite le municipal Laurent Benozzi. «Je commence à en avoir marre, c’est la troisième fois que je fais ces démarches», poursuit celui qui avait fait parvenir une première missive à la chancellerie cantonale le 1er juin 2018.
Le président Werner Granger dit, lui aussi, regretter la décision du canton. «C’est une mauvaise nouvelle pour la commune. Nous espérions tous pouvoir compter sur une personne supplémentaire au conseil, mais ça ne sera visiblement pas le cas». Le successeur de l’ancien UDC ne devrait être connu qu’à l’issue des élections communales de 2020. Dans l’intervalle et à l’instar de cette dernière année, l’exécutif gingolais fonctionnera à six.
Pas de motifs valables
Du côté du canton, par l’intermédiaire de Maurice Chevrier, chef du Service des...