Monsieur Cohen, vous dites que ce projet est une affaire de cœur et que vous y êtes très attaché. Comment avez-vous pu, dans ce cas, laisser ainsi partir cette affaire à vau-l’eau?
Je suis le premier à m’attrister de cette situation. C’est un énorme gâchis. Mais si on en est là aujourd’hui, c’est à cause d’Ismaël Perrin, il a été le moteur des ennuis. C’est à cause de lui si 60 personnes se retrouvent sans emploi.
Ne s’agit-il pas de votre propre entreprise et donc de votre responsabilité?
Les Bains ne sont pas une entreprise comme les autres. C’est une infrastructure publique qui demande une énergie considérable. On m’a traité de fou quand je me suis lancé dans ce projet. J’ai acquis les droits d’eau, contrairement à ce que prétend M. Perrin, le 17 octobre 1963 (il me montre l’acte signé et homologué par le Conseil d’Etat) et tout devait...