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Les Grangettes: un amour sans réserve pour la nature

La réserve naturelle des Grangettes, l’une des dernières terres préservées des rives du Léman, fête ses trente ans d’existence. En termes de biodiversité, le bilan est positif, mais l’affluence pose problème.

24 mai 2019, 18:00
Olivier Epars suit l'évolution de la réserve naturelle des Grangettes depuis vingt-neuf ans.

A moins d’une encablure de la route cantonale qui traverse Villeneuve et après s’être défait du ballet de camions s’affairant aux abords de la gravière, l’immersion s’amorce. Le contraste se creuse alors que la nature reprend peu à peu ses droits. Bien sûr, aux portes de la réserve, trentenaire, l’écho du trafic est toujours perceptible, mais il s’atténue. Ou, mieux encore, il s’oublie. Le chant des oiseaux s’apparente à une poésie sauvage. Ici, le quidam n’est pas chez lui, il est l’hôte de la faune et de la flore.

D’importance internationale

Situé à l’embouchure du Rhône, sur les vestiges de l’ancien grand delta, ce site de 1100 hectares (70 appartiennent à Pro Natura) est à l’inventaire de plusieurs biotopes d’importance nationale. Si les amphibiens, les insectes – dont 34 espèces de libellules – les étangs ou encore les plantes rares façonnent naturellement cette fresque vivante, ce sont les oiseaux d’eau...

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