Mardi 17 décembre, 8 h 30. J’ai rendez-vous chez Steiger à Vionnaz. L’entreprise développe, fabrique et vend des machines à tricoter depuis septante ans. Un secteur d’activités qui prête un peu à sourire au premier abord. Je viens pour une info concernant deux licenciements et ce que je découvre, derrière la porte, me laisse scotchée.
Dans la pièce, diverses tricoteuses industrielles en action. L’une, spécialisée dans le textile de haute couture, confectionne des habits 3D pour des grandes maisons, telles que Chanel, Dior ou Versace.
Un autre appareil réalise du tricot médical, comme des vêtements de compression pour les grands brûlés. La plupart de ces pièces, créées sur mesure et destinées à des enfants, vont permettre une croissance de l’épiderme plus harmonieuse.
Enfin, dernier nouveau-né de la PME: la machine capable de traiter des fibres composites. Avec au bout du processus, le nez d’une hélice d’avion. Ces trois secteurs développés...