Géraldine Pflieger a été élue maire de Saint-Gingolph France pour la période 2014-2020. Depuis mars dernier, la politicienne sans étiquette préside également le SIAC, le Syndicat intercommunal d’aménagement du Chablais (français), fort de 62 communes et 145 000 habitants. Bilan après une centaine de jours.
Géraldine Pflieger, pourquoi avoir accepté la présidence du SIAC?
Je suis quelqu’un qui s’engage uniquement sur des projets concrets. Cela m’intéresse bien plus que le poste lui-même. Le Chablais français vit une période charnière: soit on prend une voie soutenable en matière de mobilité et d’aménagement du territoire, soit on se retrouvera asphyxié. Si nous devenions moins maîtres de notre développement, je crains une augmentation des crispations transfrontalières en lien avec la mobilité, à l’image du Grand-Genève avec le MCG.
Une situation évitable?
Notre région bénéficie de la présence de grandes entreprises comme Danone ou Thales et d’un bon réseau de PME. Si l’économie transfrontalière...