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Monthey: «C’est un signe fort d’attachement à la ville» selon l’écrivaine Abigail Seran, instigatrice du projet «D’écrire ma ville»

Les habitants ou pendulaires de Monthey ont été séduits par l’idée de raconter leur ville. 130 textes ont été écrits dans le cadre du projet littéraire «D’écrire ma ville» initié par l’écrivaine Abigail Seran. Interview.

26 févr. 2019, 21:00
L'écrivaine Abigail Seran a initié le projet «D'écrire ma ville».

«C’est un signe fort d’attachement pour Monthey»

Abigail Seran, votre projet a recueilli 130 textes. Quel bilan en tirez-vous?
Il va au-delà de toutes mes espérances. Je n’imaginais pas qu’il puisse y avoir autant de gens qui prennent la plume. C’est un signe fort d’attachement pour Monthey. Je crois que les gens ont apprécié l’originalité du projet et qu’on leur donne l’occasion de mettre en avant leur ville de manière positive.

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué?
D’abord, la grande variété des points vue et des anecdotes reçues. Aucune ne parlait de la même chose. Ensuite, la qualité des textes. Au comité, on s’attendait à recueillir des témoignages oraux et à devoir les mettre en forme. Mais 95% des participants ont vraiment franchi l’obstacle de l’écrit. Comme si raconter quelque chose sur Monthey comptait plus que la peur de la page blanche. Au final, chacun a accepté de partager...

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