Le projet «D’écrire ma ville» a connu un vrai succès à Monthey. «Jusqu’à présent, nous avons reçu 120 textes», se réjouit l’écrivain Abigail Seran, instigatrice de la démarche. «On s’attendait à devoir faire un travail éditorial, voire carrément écrire des anecdotes qui nous seraient transmises. Finalement, 95% des copies étaient déjà rédigées et n’ont quasiment pas été retouchées.»
Plusieurs d’entre elles ont d’ailleurs été lus ce week-end dans le cadre de ballades organisées à travers Monthey pour le festival culturel Hik et Nunk. Devant le temple, sur l’Avenue de la Gare, Florian Doche a lu son texte intitulé «Le Reposieux sous toutes ses palettes».
Jusqu’à la fin de l’année
«C’est Abigail qui m’a proposé de participer à ce projet. Comme j’aime beaucoup écrire, j’ai tout de suite accepté. Et quand je ressasse mes souvenirs montheysans, le basket n’est jamais très loin», explique cet ancien joueur du BBC Monthey qui raconte comment il a vécu le troisième match de la finale du championnat suisse de ligue A disputé le 22 juin 1996. Cette année-là, le club local remporte le titre.
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Florian Doche, qui a toujours vécu dans le chef-lieu chablaisien, a également eu beaucoup de plaisir à entendre les récits des autres participants. «La démarche est géniale ! C’est une partie de notre patrimoine qui ressurgit.»
Il est possible de participer à ce projet jusqu’à la fin de l’année. Au printemps, les textes (de maximum 200 mots) seront publiés dans un recueil numérique. Une impression est également envisagée.