Douze ans après l’incendie qui avait fait deux morts en 2006 dans un bâtiment de l’avenue de France à Monthey, le Tribunal de Monthey vient de débouter sur le plan civil la famille de Stéphanie, une des victimes, qui logeait dans les combles. Les parents de cette jeune fille de 24 ans, qui demandent réparation pour tort moral aux héritiers du propriétaire des lieux à l’époque, vont faire appel devant le Tribunal cantonal de ce jugement. Un verdict qui leur impose, en outre, de payer 16 000 francs de frais à la justice ainsi qu’à la défense de l’hoirie propriétaire.
Or, pour l’avocat des plaignants, Me Damien Hottelier, «c’est clairement l’accumulation des défauts du bâtiment et du manque de formation des locataires qui a provoqué le décès. Des erreurs de conception ne sont d’ailleurs pas contestées.»
Bâtiment en partie non conforme
En effet, une expertise avait jugé non conformes les...