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Monthey: l'an nouveau célébré sous la pluie

La tradition remonte au moins à l'an 1498. Monthey a vécu, en ce samedi, sa Foire du 31, avancée, cette année, au 30 pour ne pas tomber sur un dimanche. Un millésime arrosé mais vécu dans la bonne humeur.

30 déc. 2017, 17:00
La traditionnelle Foire du 31 a vécu un millésime maussade.

La pluie qui s’est abattue sans discontinuer durant toute la journée n’a pas retenu tous les amoureux du rendez-vous, chez eux. La Foire du 31 de Monthey – avancée au 30 cette année pour éviter que l’événement n’ait lieu un dimanche (pas d’autorisation d’ouvrir pour les commerces ce jour-là) -, a attiré une foule de moitié inférieure à celle de l’an dernier.
Depuis le début des années 90, le rendez-vous convivial et chaleureux est devenu quasi aussi incontournable dans la vie locale que carnaval. Cet événement, datant de la fin du XVe siècle a pris de l’importante depuis le XIXe siècle, Saint Sylvestre étant le patron de l’église de Choëx. A cette époque, la journée était même fériée.

Abigail Fogg : «Du jamais vu»

Parmi les 5000 personnes – à la louche – présentes autour et sur la Place Centrale, elles étaient une poignée à découvrir l’événement.
Arrivée cet été, la joueuse du PDS BBC Troistorrents Abigail Fogg a bravé la météo pour passer quelques heures auprès des supporters du principal club de basket féminin de la région. «Au Canada, nous avons davantage l’habitude de nous souhaiter bonne année au moment des douze coups de minuit. Diverses villes marquent le passage à l’an neuf par des feux d’artifice. Ce que j’ai découvert à Monthey, je ne l’avais jamais vu ailleurs. C’est incroyable de voir que, malgré la pluie, les gens se retrouvent pour boire un verre. Tout le monde semble se connaître. Pour moi, c’est aussi la possibilité de soigner mon intégration en discutant avec diverses personnes, notamment nos supporters.»

Samuel Carraux: l'envers du décor

Directeur de l’Office du tourisme de la ville depuis trois mois, Samuel Carraux a découvert la face cachée de la foire. «Dans ma nouvelle fonction, j’ai pu me rendre compte de tout l’envers du décor. Notamment des problématiques techniques, électriques et d’emplacements. Sur ce point, on essaie de respecter la tradition en redonnant aux sociétés l’endroit qu’elles ont occupé un an plus tôt. Nous aurions dû avoir 86 stands, nous en avons finalement eu une soixantaine, à cause du temps. A titre personnel, la foire me permet de renforcer mes liens professionnels et avec les représentants des sociétés locales.»

Laude-Camille Chanton: en toute convivialité

La Choélande Laude-Camille Chanton a vécu sa première fois comme présidente du Conseil général de la cité. «L’événement permet de cumuler liens politiques et festifs. On se retrouve dans un cadre et une atmosphère différente qu’à l’occasion d’une séance du Législatif. Les couleurs politiquent tombent. On passe simplement du temps entre collègues en faisant fi des dossiers en cours. En clair, on pense simplement à fêter dignement la fin de l’année.» En toute convivialité.

Olivier Turin et le regard des gens

La Foire du 31 n’est bien entendu pas réservée aux Montheysans. Depuis des années, ils sont nombreux à s’y déplacer depuis la Vallée d’Illiez, le Haut-Lac ou de Collombey-Muraz. Une commune gérée ad intérim par Olivier Turin, rencontré à l’heure d’un déjeuner offert par les autorités montheysannes à la classe politique locale, régionale et cantonale. «Je considère que j’ai été invité comme député et non comme président ad intérim. Sur le fond, même si je suis investi d’une mission différente et que je dois être au taquet sur les dossiers qui étaient en mains de Yannick Buttet, fondamentalement, la situation ne change pas pour moi, question de tempérament. Enfin, oui, peut-être sur un point. Le regard des gens. Depuis quelques semaines, des citoyens me font davantage de confidences que par le passé.»
 

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