Au bout de la chaîne luit un anneau en or. Il paraît immaculé. Pourtant, cette alliance est le dernier vestige d’une union scellée en 1968. Ce bijou gorgé de souvenirs, l’Agaunois Pierre Fiaux, 19 ans, l’arbore précieusement autour de son cou. «C’est une partie de mon grand-père qui m’accompagne.» Une présence qui adoucit la frustration de l’absence. «Je ne l’ai jamais connu, il est décédé en 1991 des suites d’un cancer», poursuit celui qui porte d’ailleurs le prénom de son aïeul. «J’ai l’ai baptisé en hommage à mon papa», sourit Bernard Fiaux. Une fois la bague réapparue, il l’a spontanément offerte à son fils. «Un joli clin d’œil pour clore une belle histoire.»
Un mois d’enquête
Alfred Vouillamoz est contremaître chez BASF, mais il est aussi l’architecte de cette aventure. Elle trouve son origine lors...