«On espère qu’elles tiendront au moins jusqu’à lundi. Au pire, on viendra les réinstaller.» Pierrette Frison n’en démord pas. La septuagénaire veut pouvoir récupérer la totalité de sa parcelle située à proximité du rond-point des Tardis entre Massongex et Monthey. Et ce par n’importe quel moyen. N’importe lequel? Jeudi vers 17 h 30, son mari Angelo et elle ont supervisé l’installation d’une longue barrière munie de deux panneaux d’interdiction de circuler. Un dans chaque sens.
D’abord surpris, voire incrédules, les chauffeurs sortant du parking du site chimique ont stoppé, hésité, puis franchi l’interdit en passant dans l’herbe. «Nous aurions pu installer une barrière supplémentaire, mais pour des questions de sécurité nous nous y sommes refusés», précisent les époux. «Nous voulons simplement que le dossier avance!»
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La police s’adapte
«La police municipale ne va pas intervenir», souligne la commandante Violaine Martinella-Grau....