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Monthey: un nouvel écrin pour les pompiers du site chimique

Les entreprises du site chimique de Monthey bénéficient d’une nouvelle caserne de pompiers. Les travaux auront coûté un peu plus de 8 millions de francs.

10 sept. 2018, 18:00
La nouvelle caserne est désormais prête à l'emploi.

«Cet investissement démontre l’attachement des entreprises du site vis-à-vis de la communauté locale. En ce sens, c’est un signal fort émis par des partenaires désireux d’investir sur le long terme.» Directeur de Cimo, Mauricio Ranzi a inauguré, ce lundi, la nouvelle caserne des pompiers du site chimique de Monthey. Coût: un peu plus de 8 millions de francs. Une somme à la charge de BASF et de Syngenta. «Ces sociétés font face à leurs responsabilités en matière de sécurité, tant au niveau humain que structurel», poursuit-il. Construite en 1948, l’ancienne bâtisse était devenue obsolète et ne répondait plus aux normes sismiques.

La nouvelle structure a vu le jour à la rue des Produits, juste derrière le restaurant. «L’endroit est idéal, à proximité directe du centre médical avec lequel nous collaborons étroitement puisque nos pompiers assurent aussi des interventions sanitaires», poursuit notre interlocuteur, dont l’entreprise était le maître d’œuvre d’un chantier qui aura duré quinze mois.

Solution optimale

Le rez-de-chaussée de ce bâtiment no 118 abrite la halle à véhicules et les locaux d’entretien. Le premier étage est affecté aux locaux de vie pour les professionnels (ils sont cinq de permanence 24h/24), aux salles de conduite et à une centrale d’alarme centralisée. Le centre de commandement de gestion des événements majeurs y prend également place. «C’est une solution optimale», résume Mauricio Ranzi, tout sourire. Quant à l’ancienne caserne, elle sera démolie en 2019 dans le cadre du projet terminal-rail. La parcelle servira au dédoublement des voies ferrées.

Intervention 3-4 minutes

Le projet «NOCA», pour nouvelle caserne, date d’une décennie. En 2008, un concours d’architecture avait été lancé pour un bâtiment qui devait regrouper les corps de sapeurs-pompiers du site et de la ville. Depuis lors, la construction prévue d’une caserne pour les communes de Collombey-Muraz et de Monthey à Pré-Loup a modifié la donne. «L’endroit est un peu trop éloigné pour que nous puissions nous y installer. Nous nous devons de garantir une intervention en 3-4 minutes», explique Mauricio Ranzi. «Ce n’est pas jouable. Il y a trop de giratoires. Avec la future route de contournement, cela aurait pu jouer mais le temps qu’elle soit construite… On ne pouvait pas attendre.»

Collaborations maintenues

Le CSI-C (centre de renfort chimique) compte 26 professionnels, dont huit nouveaux, 36 miliciens et 12 membres du groupe sanitaire d’intervention. Une convention le lie à Monthey et à son CSI-A. Les deux corps se prêtent main-forte mutuellement en cas de besoin, comme lors de l’incendie du Yukon à Collombey-le-Grand en 2015. «Selon un accord passé avec le canton, nous intervenons aussi en cas d’événement chimique entre Saint-Gingolph et Sierre», rappelle Mauricio Ranzi. L’équipe du site est parfois appelée hors du Valais. Ce fut le cas lors du déraillement d’un train à Daillens (VD) en 2015.
 

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