Elles en parlent depuis le printemps de l’année dernière: les autorités de Vérossaz et de Massongex avaient entamé une pré-étude de fusion. La démarche, aujourd’hui terminée, a été présentée lundi soir aux deux populations respectives lors des assemblées primaires. «Nous avions été interpellés lors du processus de fusion entre Collonges et Saint-Maurice il y a plusieurs mois», raconte Sylviane Coquoz, présidente de Massongex. «Dès lors, nous nous sommes demandé si nous avions, nous aussi, le besoin de fusionner. Et avec qui.»
Quatre variantes à l’étude
Avec le SEREC, un bureau valaisan spécialisé dans les projets de développement de communes, les conseils municipaux de Vérossaz et de Massongex avaient ainsi analysé quatre variantes d’évolution possibles pour leurs villages: maintenir la situation d’indépendance actuelle, fusionner Massongex et Vérossaz uniquement, ou fusionner avec l’une des deux villes voisines, Monthey ou Saint-Maurice.
«Nous avons posé tous les avantages et les inconvénients de chacune des variantes et les deux dernières options, avec Monthey ou Saint-Maurice, nous semblent aujourd’hui plus judicieuses», rapporte la présidente de Vérossaz, Muriel Favre Torelloz, qui précise également que «les deux communes font face à des problématiques qui présentent de nombreuses similitudes et les domaines de développement auxquels elles accordent le plus d’importance coïncident».
Une réflexion pour les futurs municipaux
Aujourd’hui, les deux villages travaillent déjà au quotidien avec leurs voisines: le service social et les écoles se gèrent avec Saint-Maurice et l’eau potable, la police et les pompiers avec Monthey. Mais pas question de faire un choix entre les deux lieux, l’objectif des autorités de Massongex et de Vérossaz est uniquement de soumettre des variantes pour la prochaine législature. «Nous n’avons pas voulu nous positionner car le dossier sera repris par les nouveaux conseils élus dès janvier. Ce seront eux qui décideront de poursuivre ou non le processus», précise Sylviane Coquoz.
La démarche sera donc de nouveau analysée en 2021. Si la réflexion devait se poursuivre, «les habitants des deux villages devraient très rapidement être intégrés au processus, via des ateliers participatifs», estime encore Muriel Favre Torelloz.