Après le président de Monthey, le PDC, le PLR de la ville et les syndicats, c’est au tour de tous les présidents du district de manifester leur mécontentement face à la diminution des lits de l’hôpital de Malévoz.
Ils ont chargé le préfet du district de Monthey, Alphonse-Marie Veuthey, qui préside la Conférence des présidents du district, d’intervenir auprès du Département de la santé.
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Dans une missive adressée le 3 juillet à Esther Waeber-Kalbermatten, qu’Alphonse-Marie Veuthey nous a transmise, celui-ci déplore le manque de communications et d’échanges entre les parties.
Il relève aussi que la suppression des lits est difficilement compréhensible, «au vu de la qualité des soins fournis depuis des décennies à l’hôpital de Malévoz, des besoins de la population et de l’augmentation démographique dans notre canton».
L’argument de l’inexistence d’un système d’urgences à proximité ne convainc pas non plus les présidents.
S’ils admettent qu’une réorganisation des soins psychiatriques en Valais peut se justifier, ils regrettent les pertes d’emplois que cela va impliquer.
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