Cet été sur les alpages, William Grenon n’a pas pu compter sur l’aide d’un chien de protection spécialement formé pour défendre ses ovins du loup. La demande de cet éleveur de moutons chablaisien pour obtenir un tel canidé n’a pas abouti ce printemps. «On m’a dit qu’il y avait rupture de stock», s’étonne le Vouvryen. De son côté, l’Association suisse pour le développement de l’agriculture et de l’espace rural (Agridea) parle plutôt d’un allongement des délais pour obtenir un tel canidé à cause d’une nouvelle planification fédérale.
«J’avais déjà eu un chien patou (ndlr: montagne des Pyrénées) par le passé, mais il avait tendance à mordre les randonneurs. J’ai donc abandonné cette solution. Cependant, avec la pression de plus en plus forte du loup sur notre région, je me suis décidé à retenter l’expérience», raconte aujourd’hui William Grenon.
«Je dois travailler sans chien»
Depuis ce printemps, les éleveurs soupçonnaient la...