«J’ai pas lâché le morceau, mais j’ai dû me battre.» La persévérance de Raymond Turin a enfin payé. L’informaticien à la retraite de Collombey-Muraz vient d’obtenir l’autorisation cantonale pour l’utilisation de son logiciel de loto virtuel. «J’ai sauté de joie en l’apprenant», nous a-t-il avoué.
De multiples courriers explicatifs
Il faut dire que le parcours pour l’obtention de ce précieux sésame fut semé de nombreuses embûches. Après trois mois de travail, différents tests et une certification par un avocat, le programme de Raymond Turin destiné aux sociétés villageoises, qui souhaitaient recréer virtuellement une soirée loto avec cartes, abonnements et gains, avait d’abord été jugé illégal.
Le Chablaisien risquait même 3 ans de prison ferme. «Mais cela ne m’a pas découragé. Il y a eu de très nombreux courriers avec l’Etat...