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Les pêcheurs valaisans mitigés

Les professionnels romands donnent un passeport suisse à leur production. Une manière de valoriser le "Swiss made".

06 juin 2015, 00:01
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"La démarche peut être intéressante. Sur le principe, je suis assez partisan. Après, cela coûte quand même de 700 à 1000 francs sur trois ans. Je n'ai pas encore tous les détails."

Jacques Perréaz est l'un des deux seuls pêcheurs professionnels valaisans. Sa production, hormis dans les filières traditionnelles, il la vend aussi à la criée, à l'occasion des marchés du jeudi au Bouveret. Il n'en reste pas moins intéressé par la démarche lancée récemment par l'Association suisse romande des pêcheurs professionnels (ASRPP).

Désormais, ses membres ont la possibilité d'apposer sur leurs produits une certification "Suisse garantie". "Jusqu'ici, nous n'avions aucun moyen de justifier la provenance de nos denrées", souligne Ilan Page, président de l'ASRPP. "Rien ne pouvait les distinguer d'un produit d'élevage ou d'importation."

Et de prendre l'exemple emblématique de la perche: "Les pêcheurs suisses, dont le nombre diminue constamment, ne fournissent que 5 à 10% de la consommation...

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