Il y a cinq ans quasi jour pour jour, Ueli Steck recevait le Mérite alpin décerné par le jury du Festival du film alpin des Diablerets. Hier soir, les organisateurs du FIFAD avaient choisi de remettre à l’honneur le Bernois, à titre posthume cette fois-ci, ce dernier ayant perdu la vie lors d’une reconnaissance dans l’Himalaya le 30 avril dernier.
«Lorsque Dendi Sherpa m’a appris la nouvelle à l’aéroport de Katmandou , j’en fus totalement sidéré», se remémore son ami photographe Robert Bösch, présent aux Diablerets hier. «Cela devait être une erreur! Un peu plus tard, un appel à un pilote d’hélicoptère qui travaillait avec Ueli me fit comprendre qu’il n’en était rien. Hélas. Le meilleur alpiniste de la planète était bien décédé.»
Un méticuleux
Selon «Roby» Bösch, Ueli Steck avait réussi «à repousser les limites de l’alpinisme. Ce n’était pas un hasardeux, mais quelqu’un qui a fait entrer pas...