Mercredi matin, vers 9 heures, des employés de la gravière située à l’embouchure du Rhône, au Bouveret, ont repéré une pollution sur le fleuve. Alertés par les signaux olfactifs typiques des hydrocarbures, ils ont averti la police.
Le Centre de secours et incendie (CSI) du Haut-Lac est intervenu dans la foulée, en collaboration avec la société de sauvetage de Saint-Gingolph. Une dizaine de personnes ont été mobilisées.
Des barrages flottants ont été mis en place pour contenir les hydrocarbures. © CSI du Haut-Lac
Là où cela était possible, la pollution a été contenue au moyen de barrages flottants. Ailleurs, elle a été traitée chimiquement. L’engagement d’un drone d’Air-Glaciers a permis d’appuyer les équipes d’intervention pour la reconnaissance du site.
«Les vues aériennes nous permettent de repérer les zones irisées à la surface, et de les traiter au moyen d’un produit qui neutralise les hydrocarbures», explique Cédric Grosjean, commandant du CSI du Haut-Lac.
Le drone a permis de repérer les zones du lac où les hydrocarbures s’étaient répandus. © CSI du Haut-Lac
L’intervention a duré environ trois heures. Malgré les recherches entreprises, la source de la pollution n’a pas pu être déterminée, le Service cantonal de l’environnement a été averti.
Si ce type de pollution est constaté plusieurs fois par année dans le lac, notamment au port du Bouveret, il est plus rare que cela survienne dans le Rhône.