«Avec notre activité atypique, nous vivons parfois des années exceptionnelles. Mais alors là…» Pas besoin d’en dire plus pour le directeur de Terre des Hommes Valais, Philippe Gex. La crise sanitaire a en effet durement impacté la Maison de Massongex et 2020 n’a ressemblé, en cinquante ans d’existence, à aucune autre année. Opérations reportées, événements annulés, bénévoles renvoyés chez eux: l’institution chablaisienne a vécu presque en recluse durant plusieurs mois. «Nous avons préservé au maximum les enfants qui, avec leurs pathologies, font tous partie de la population à risque.»
Encéphalogramme plat d’activités
Sur le rapport d’activité de l’an dernier, les graphiques mettent en évidence les arrivées et départs des enfants du site. Dès le mois de mars, le tracé se couche soudain à l’horizontale. «Il n’y avait plus d’avion qui volait. Aucune arrivée n’était possible. Ni aucun départ évidemment.»