Une année avant d’inscrire le point final. Celui qui va clore un chapitre dont les premières lignes ont été griffées en 1806. «La fin de l’internat, c’est une page qui se tourne», acquiesce Alexandre Ineichen, recteur du collège. De quoi écorcher la tradition, mais l’histoire, elle, se poursuit. En effet, cette fermeture annoncée est d’abord symbolique, seule une dizaine d’internes occupent encore les lieux. «Dans les années 90, il y en avait près de 200», reprend le chanoine. «La fréquentation a baissé à chaque rentrée.»
Son confrère Antoine Salina a vécu de très près cette décroissance. «Il y a trente ans, quand je suis arrivé, nous étions quatre chanoines pour gérer 180 internes», explique celui qui est devenu désormais l’unique figure de l’encadrement....