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Haut-Lac: «S'organiser en association de communes peut aussi permettre d'éviter la fusion»

Les communes du Haut-Lac votent le 10 juin sur la création d'une association de communes. Une professeure de l'IDHEAP livre son point de vue sur cette structure particulière.

14 mai 2018, 18:30
Laurent Lattion (Vionnaz), Reynold Rinaldi (Vouvry), Pierre Zoppellotto (Port-Valais) et Werner Grange (Saint-Gingolph) sont prêts à défendre leur projet d'association de communes pour le Haut-Lac.

La population du Haut-Lac votera le 10 juin prochain pour savoir si elle s’organise ou non en association de communes à buts multiples. Si elle accepte, Saint-Gingolph (900 habitants), Port-Valais (4000), Vouvry (4000) et Vionnaz (2600) rassembleront sous une même structure les écoles, la sécurité (police, CSI et EMIC) et la culture. Des domaines qui fonctionnent déjà de manière intercommunale, mais chacun séparément.

Une démarche sensée

D’ultimes séances d’information sont prévues cette semaine (lundi soir au Bouveret, mardi à Saint-Gingolph, mercredi à Vionnaz et jeudi à Vouvry) afin de dissiper les dernières interrogations de la population.

A lire aussi : Haut-Lac: l’association de communes en cinq questions

La forme juridique d’association de communes à buts multiples est plutôt rare (lire encadré). Pourtant, à en croire Katia Horber-Papazian, professeure ordinaire à l’Institut de hautes études en administration publique (IDHEAP) à l'Université de Lausanne, cette organisation comporte passablement d’avantages. «Mon but n’est...

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