«Vous êtes le premier à nous écrire.» La réponse de la police municipale montheysanne au courrier électronique envoyé à harcelementderue@monthey.ch à de quoi surprendre. Depuis son lancement à la fin octobre, l’adresse n’a pas encore reçu de témoignage. Elle offre pourtant la possibilité aux victimes de harcèlement de rue d’obtenir des conseils et d’être redirigées si besoin vers les services compétents.
«Cela veut dire que l’on doit continuer à informer la population de l’existence de cet email et de la possibilité pour les victimes de s’exprimer en toute confidentialité», analyse Stéphane Coppey, président de la cité chablaisienne. «Il ne faut surtout pas en déduire qu’il n’y a pas de harcèlement de rue. C’est un problème qui existe et contre lequel il est difficile de mettre en place des outils concrets.»
Et le chef de l’exécutif de rappeler que si paroles et gestes déplacés peuvent relever du code pénal, ils ne font pas nécessairement l’objet de dénonciation auprès des autorités compétentes.