Ils seront sept à siéger à l’exécutif de Saint-Maurice en janvier prochain, au lieu de 11 actuellement. La population a accepté dimanche à 82,62% de réduire le nombre de ses municipaux. «Je suis très agréablement surpris par ce net résultat», a réagi le président Damien Revaz. «Ainsi que par le taux de participation qui s’est élevé à 40,43%. Un très bon score pour un sujet politique peu porteur.»
L’idée de cette réduction avait été proposée en décembre 2018 au Conseil général par le démocrate-chrétien Damien Coutaz. Initialement prévue le 5 avril, la votation avait dû être repoussée en raison du Covid-19.
Résultat sans surprise pour le camp du non
Tous les partis s’étaient alors montrés favorables, à l’exception du PLR, qui n’avait pas donné de mot d’ordre. L’ancien chef de groupe au Grand Conseil et membre actuel de la section du PLR locale, André Vernay, était même opposé à cette mesure, craignant un «éloignement des élus avec les citoyens».
Malgré ses arguments, le résultat de dimanche n’étonne pas le libéral-radical. «Durant le projet de fusion avec Collonges, la population avait déjà accepté ce principe de réduction à plus de 80%», rappelle-t-il. L’objet ne s’était pas concrétisé puisque la fusion avait été refusée par la commune voisine.
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Du nouveau personnel sera engagé
Pour la municipalité, cette diminution permettra «d’orienter les missions des membres de l’exécutif vers des tâches de pilotage ou stratégiques». Les responsabilités et compétences des municipaux devront être redéfinies et des postes supplémentaires au sein de l’administration seront créés, pour un coût total de 200 000 francs. «Il s’agit surtout de renforcer le personnel de gestion de nos infrastructures. La mise au concours interviendra à la fin de l’été», annonce Damien Revaz.
A noter encore que, selon la municipalité, «d’après une simulation basée sur les trois dernières élections communales, cette modification ne devrait pas avoir d’impact sur le plan de la représentation des partis politiques».