«On est vraiment mieux assis dans la faucheuse.» Albert Rey-Mermet est agriculteur à Val-d’Illiez. Toutes ses pâtures sont en lisière de forêt et les chevreuils y ont leurs habitudes. Depuis trois ans, avant la fauche, un vol de drone au-dessus de ses parcelles lui permet de travailler l’esprit tranquille, sans crainte de blesser un animal.
Les chevrettes mettent bas entre mi-mai et mi-juin. Tapis dans les hautes herbes, les faons, inodores et immobiles, sont protégés des prédateurs. Mais les faucheuses, qui s’activent à cette saison, représentent un grand danger pour ces nouveau-nés.
Au petit matin
Les opérations par drone se déroulent toujours au petit matin car il faut que la différence de température entre l’herbe et l’animal soit assez importante pour le repérer à l’aide de la caméra thermique. Si un faon est repéré, il est protégé sous une caisse, elle-même signalée par un fanion, afin que l’agriculteur évite la...