«C’est peu dire qu’à Champéry on s’attendait à ce que le torrent de Gleux fasse de nouveau des siennes», souriait, fataliste, un habitant du village directement touché par les événements, hier après-midi. Après un premier épisode dans la nuit du 4 au 5 janvier, le cours d’eau est sorti de son lit, en fin de matinée. A 10 h 52 et durant une dizaine de minutes, une coulée de lave torrentielle évaluée à 1000 m³ a dévalé jusqu’au parking de la télécabine de Planachaux.
Cinquante hommes à pied d’œuvre
Si les conséquences sont moins importantes qu’il y a deux semaines et demie, elles n’en sont pas moins réelles. Une couche de plusieurs dizaines de centimètres de boue s’est installée sur la route donnant accès aux quartiers les plus à l’ouest du village. Le rez-de-chaussée d’un chalet a été inondé de 5 à 10 centimètres d’eau. Une cinquantaine d’hommes (sapeurs-pompiers,...