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Collombey-Muraz: quand quatre bénévoles nettoient un quartier jonché de déchets

Une action citoyenne a permis de ramasser six sacs de déchets samedi après-midi à Collombey-Muraz. La commune salue l’initiative en estimant que la situation n’y est «ni pire ni meilleure qu’ailleurs».

10 janv. 2021, 18:13
Les déchets posés à côté des moloks s'envolent et souillent les rues.

Du plastique en tout genre, des bouteilles vides, des cartons, des paquets de cigarettes: les déchets qui jonchaient le quartier de la Barme à Collombey-Muraz ont rempli six grands sacs. Samedi après-midi, quatre bénévoles étaient à la manœuvre de cette opération citoyenne de nettoyage.

 

Le quatrième bénévole n’est pas le chien! Il prenait la photo. DR

 

«On s’attendait à plus de monde, vu le succès de notre appel sur le groupe Facebook de la commune, mais c’est déjà ça», réagit Méganne Bilè, l’une de deux organisatrices de l’action qui pourrait être reconduite. «Le quartier de la Barme n’est jamais très propre avec les déchets déposés à côté de moloks pleins qui finissent par s’envoler.» Sans compter le littering.

 

Des déchets de toute sorte se retrouvent au sol. DR

 

Vers une nouvelle sensibilisation?

Président de Collombey-Muraz, Olivier Turin salue ce geste citoyen. «La commune est prête à offrir un soutien logistique à ce genre de démarches. Nous l’avons d’ailleurs déjà fait.» Parce que la commune compte sur les contribuables pour nettoyer les rues? «Nous ne sommes pas inactifs face à cette problématique», assure l’élu. «La municipalité a adhéré au label No littering. De la sensibilisation est faite dans les écoles et, sans le Covid, une animation autour du ramassage des déchets aurait de nouveau eu lieu.»

 

Les incivilités comme celles-ci sont régulièrement dénoncées sur les réseaux sociaux. DR

 

Sur le fond, Olivier Turin estime que le quartier de la Barme n’est pas le mauvais élève de Collombey-Muraz et que la situation dans cette commune n’est «ni pire ni meilleure qu’ailleurs». «Il y a quelques années nous avions sensibilisé les jeunes du quartier qui se rencontraient dans le secteur; peut-être qu’il faudra recommencer ce travail.»

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