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Collombey-Muraz: la récolte du papier fâche le PLR local

Le PLR de Collombey-Muraz remet en cause la politique communale concernant le ramassage du papier. Un «non-thème» estime le président.

27 sept. 2018, 11:05
A Collombey-Muraz, le ramassage du papier (ici effectué par les scouts) passe en mains communales.

«C’est une polémique stérile et inutile amenée par un parti en quête de visibilité.» Ainsi s’articule la réaction de Yannick Buttet, président de Collombey-Muraz, à la prise de position du PLR local concernant le ramassage du papier.

Cette tâche effectuée depuis quarante ans par les scouts passe en mains communales. La municipalité a décidé d’organiser deux collectes par mois. «Cette opération va à l’encontre du principe du «pollueur-payeur», dans le sens où les citoyens qui amènent déjà leurs papiers à la Satom paieront pour ceux qui ne font pas l’effort puisqu’on annonce une augmentation de la taxe de base», s’offusque Thomas Birbaum, chef du groupe PLR au Conseil général. 

Une taxe inchangée pour 2019

Des déclarations que regrette Yannick Buttet: «Dire que notre règlement communal ne respecte pas la loi fédérale et son principe du «pollueur-payeur» est juridiquement faux. Mais si les libéraux-radicaux le pensent, libre à eux de faire recours. Et que dire des frais liés à la déchetterie que n’utilisent pas certains citoyens? Ce raisonnement n’a aucun sens.»  

A lire aussi: Le ramassage du papier devient communal. La fin d’une institution à Collombey-Muraz

 

La taxe de base, actuellement à 36 francs pour une personne, ne bougera pas avant 2020 et restera l’une des plus basses du canton.
Sandra Cottet Parvex, municipale chargée de la gestion des déchets


Sandra Cottet Parvex, municipale chargée du dossier, appuie cette position. Si elle reconnaît que cette nouvelle manière de récolter le papier pourrait engendrer un surcoût de 15 000 francs, elle précise que cela ne se répercutera pas forcément sur la taxe de base: «Il faudra faire un bilan de toutes les nouveautés (taxe au sac, transformation des déchets verts, etc.). Mais dans tous les cas, elle ne bougera pas avant 2020 et restera l’une des plus basses du canton (36 francs pour une personne actuellement).»

Interpellation au Conseil général

Un statut qui n’arrête pas Thomas Birbaum. «La solution pourrait être d’ajouter des bacs pour le papier dans les écopoints ou alors de faire payer uniquement les personnes qui utilisent le service.» Il défendra cette position devant le Conseil général où il a prévu de déposer une interpellation sur le sujet lors de la prochaine session agendée en décembre.  
 

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