«Ces crues sont à considérer comme moyennes rares», explique dans son rapport l’hydrogéologue montheysan François-Xavier Marquis. «Elles sont dues à la conjonction de plusieurs facteurs: fonte des neiges, orage intensif, précipitations de longue durée et foehn.» En un mois, le torrent de Gleux, à Champéry, aura débordé deux fois sous forme de lave torrentielle (de 1100 et 750 m3), inondant la route jusqu’au départ de la télécabine pour Planachaux, ainsi que quelques rez-de-chaussée de chalets et caves. Un nouvel épisode n’étant pas à exclure, autorités communales et cantonales ont choisi d’améliorer la sécurisation et la protection des lieux. Ces travaux se dérouleront à partir de début mars pour s’achever à fin avril.
Sous surveillance
«Des palissades vont protéger les infrastructures et la vingtaine d’habitations», décrit le président champérolain, Luc Fellay. «Des feux permanents reliés à des détecteurs seront mis en place. Ils bénéficieront d’un système d’alarme dans la zone de...