La Parenthèse est en voie de sauvetage. L’association, qui accueille des personnes en situation de handicap en vacances à Saint-Gingolph, a un nouveau président. C’est l’ancien conseiller d’Etat Claude Roch qui reprend les rênes de la structure en difficulté.
Des problèmes financiers et organisationnels, une maison d’accueil vétuste, la démission de plusieurs employés et la pandémie ont mis à mal l’association, qui s’est vue obligée de fermer ses portes plusieurs mois.
Une rénovation à 3 millions
Dès le 30 juin, la Parenthèse devra quitter sa grande bâtisse, la Tourelle, située dans le parc de l’Ecole des Missions. Direction le site de Cérébral Valais à Vétroz. «La Tourelle est un beau bâtiment protégé, mais il est vétuste. Des travaux sont nécessaires pour des raisons de sécurité», précise Claude Roch.
Le projet de rénovation se chiffre à 3 millions de francs et devrait durer au minimum 2 ans. «Une partie des coûts devrait être prise en charge par des subventions et des dons», explique le nouveau président. La Parenthèse prévoit de créer des appartements destinés à des personnes en situation de handicap dans les étages supérieurs de la maison.
De Saint-Gingolph à Vétroz
Pour sauver La Parenthèse, deux étapes étaient nécessaires: la rénovation de la Tourelle et un rapprochement avec une autre organisation. Cérébral Valais a accepté d’assurer le fonctionnement de l’association, mais aussi d’accueillir les vacanciers de la Parenthèse dans ses locaux de Vétroz.
«C’est un déménagement provisoire», assure Claude Roch. «Les activités proposées aux résidents seront différentes, puisque nous ne serons plus au bord du lac, mais on fera avec les moyens du bord. Il est important de maintenir notre existence».
Remettre sur pied l’association, un défi pour le nouveau président âgé de 76 ans. «Mon objectif est de mener à bout cette rénovation et d’obtenir un droit de superficie afin de créer une Parenthèse solide qui puisse conserver sa situation au bord du lac», confie Claude Roch.