La délicate intervention menée conjointement par la section de sauvetage du Bouveret, celle de Saint-Gingolph et la société Sagrave SA pour porter secours à «La Demoiselle» a connu un dénouement heureux mercredi dernier. Mais aujourd’hui, l’heure est au bilan. Selon Christian Reymond, «patron» de cette réplique d’une voile latine de 1828, «la note se situe entre 30 000 et 50 000 francs», témoigne-t-il dans les colonnes de «24 heures».
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Plusieurs dégâts
En l’état, l’embarcation reste au Bouveret le temps que les moteurs soient réparés. Elle rejoindra ensuite son port d’attache de Villeneuve pour le gros du travail. Un des mâts s’est fracassé en trois alors qu’un balcon latéral ainsi que le canot de sauvetage ont été endommagés, précise le quotidien vaudois. Plusieurs pièces ont également cédé dans l’opération et sous la force du vent. Un appel aux dons a été lancé. L’association espère pouvoir remettre à flot le voilier d’ici à la fin mai.