«On ne dit pas e-mail, mais courriel». Béatrice Claret est l’une des trois Valaisannes membres de l’Académie des écrivains publics de Suisse (AEPS) qui vient de récompenser les lauréats d’un concours qui consistait à prendre en photo les anglicismes (voir encadré). Fervente défenseur de la langue de Molière, la Val-d’Illienne tient à conserver intact ce pan de notre patrimoine culturel. «Le français, est tout de même la langue olympique», lâche-t-elle en souriant.
Depuis sa plus tendre enfance, la Chablaisienne aime jouer avec les mots. «A 8-10 ans, mes parents me demandaient de leur écrire des cartes personnalisées de bonne année pour la famille et leurs amis», se remémore-t-elle. «Au fil des textes, je me suis prise au jeu.»
Une décennie plus tard, elle remporte le 1er prix des écrivains valaisans, catégorie poésie, encouragée par l’un de ses enseignants. «J’ai toujours aimé rédiger», avoue celle qui se dépeint comme une «créative»....