Pour beaucoup, l’onde de choc n’a pas eu lieu. «Je n’ai vu aucune différence, je ne peux pas franchement dire que c’est un sujet qui m’inquiète.» Le Champérolain Samuel Nouat vit à une dizaine de mètres de l’une des deux antennes 5G récemment mises en service dans la commune. Et à l’image du patron de la cantine des Rives, la plupart des citoyens interrogés oscillent entre indifférence et résignation.
«Je pense que 90% de la population n’est même pas au courant que les antennes ont été branchées», estime l’un d’entre eux. «Je suis ni pour ni contre», ajoute une cliente installée sur la terrasse d’un café.
Visiblement, le réseau ultrarapide ne polarise pas le débat. «Il faut dire qu’on ne nous a pas vraiment laissé le choix», souligne Beber Schoonenberg, un habitant de 31 ans. Comme lui, Steve Perrin aurait préféré un statu quo. «Il ne fallait pas forcément installer...