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Zermatt: une disparition entourée de mystère

La presse belge donne des détails sur la jeune femme qui a disparu de Zermatt mercredi tôt le matin. Elle évoque une dispute et une flaque de sang retrouvée dans la salle de bains. Le Ministère public valaisan déclare qu'il n'a aucun indice d'un crime violent

21 mai 2021, 18:28
/ Màj. le 21 mai 2021 à 20:00
La jeune fille disparue est venue passer quelques jours à Zermatt avec des amis.

Jeudi, la police cantonale valaisanne a diffusé un avis concernant la disparition à Zermatt d’une jeune femme belge. Le communiqué déclarait qu’elle avait «disparu de son appartement de vacances de Zermatt depuis le mercredi 19 mai 2021 vers 4 h 30».

La presse belge s’inquiète de la disparition de sa compatriote, une étudiante originaire d’Ypres, en Flandre. Plusieurs médias indiquent que Sarah Huyghe, 21 ans, se trouvait en Valais avec trois amis, deux hommes et une femme. «La famille avait connaissance d’un conflit dans le groupe», écrivent nos confrères belges.

Du sang retrouvé

Toujours selon la presse belge, une «importante quantité de sang a été retrouvée dans la salle de bains de la jeune femme». Dans son édition en ligne, le quotidien haut-valaisan «Walliser Bote» évoque lui une «querelle sanglante entre amis».

L’étudiante belge a disparu tôt le mercredi matin, par contre «ses clés de voiture, son portefeuille, son téléphone et ses bagages ont été laissés sur place.»

Une opération de recherche a été lancée dans la région de Zermatt, mobilisant d’importants moyens, notamment des caméras thermiques. Pour l’heure, sans succès.

Plusieurs membres de la famille de l’étudiante sont venus en Valais, sitôt la disparition constatée. 

Pas un crime violent

«Des recherches sont menées et une enquête est en cours», indique Matthias Volken, porte-parole de la police cantonale.

En soirée vendredi, le Ministère public déclare que «les investigations menées jusqu'à présent n'ont pas permis d'établir la preuve d'un crime violent.» Le procureur général, Nicolas Dubuis ajoute «qu’il n’y a pas d’élément laissant penser à l’intervention d’un tiers à ce stade.»

 

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