Xavier Colin s’est dit étonné. Etonné qu’un journaliste soit invité à ouvrir le 19e Forum valaisan des chercheurs alors que la méfiance règne bien souvent entre le journaliste et l’historien. Le journaliste politique, figure de la RTS récemment retraitée, a cependant et depuis longtemps dépassé ces clichés. Vendredi dernier, à Sion, celui qui est aujourd’hui ambassadeur de Terre des hommes a livré son regard sur le journalisme et l’histoire, tout en interrogeant la place de sa profession au sein de la société.
Xavier Colin, comment expliquer que l’historien et le journaliste se regardent bien souvent en chien de faïence?
Parce que l’historien voit le journaliste comme un être superficiel et malmené par des pressions et que le journaliste voit l’historien toujours plongé dans ses livres et incapable de synthétiser sa pensée. Aujourd’hui, les deux mondes semblent toutefois se rapprocher car ils ont besoin l’un de l’autre.
Finalement, ils se ressemblent...