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Wind of change. Par Abigail Seran

30 avr. 2020, 11:00
Abigail Seran, écrivaine.

L’humain est capable de beaucoup d’adaptation et les dernières semaines nous l’ont bien démontré. S’il y a cinq mois, à l’heure des grandes résolutions, on nous avait annoncé un confinement généralisé, l’arrêt du trafic aérien, la solidarité intergénérationnelle, le recentrage sur l’essentiel, le renoncement aux sports pratiqués ou regardés, la culture via les réseaux sociaux, nous aurions, au pire, pensé que c’était de la bien mauvaise science-fiction et au mieux, imaginé que le champagne avait tapé un peu trop fort sur le cerveau de celle ou celui qui nous aurait annoncé de telles ambitions.

Et pourtant. Nous y voici. Et pas juste pour quelques jours, mais depuis plusieurs semaines qui commencent à se compter en mois. Nécessité faisant loi et dès la prise de conscience que nous ne pourrions sauver les plus vulnérables qu’avec une action groupée et disciplinée, nous avons appliqué les recommandations, avons quitté presque toutes nos habitudes,...

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