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Vous rêvez de voler entre Valère et Tourbillon? On a testé pour vous la tyrolienne de l’été

Une tyrolienne géante installée entre les châteaux de Sion: vous avez été nombreux à vous exclamer suite à l’annonce de la nouvelle attraction. Notre journaliste Agathe Seppey aussi a eu les étoiles plein les yeux en s’imaginant faire le grand saut. Elle a testé pour vous.

23 juil. 2020, 17:00
Admirer les châteaux tout en prenant son pied: ça nous a fiché un sacré sourire.

Ça fait quoi, de survoler les châteaux de Sion accroché à un câble? Est-ce aussi beau que dans nos rêves les plus fous? J’ai décidé d’en avoir le cœur net et de me jeter à l’eau… ou très haut dans l’air, plutôt. 

L’aventure commence sur la place Maurice-Zermatten. On me donne un baudrier délicatement désinfecté, que j’enfile après avoir marché jusqu’au plateau de Valère. Là, Eloïse, de l’Office du tourisme de Sion, m’aide à bien serrer chaque sangle – ce serait quand même dommage si ça lâchait. Oui, je fais de l’humour noir parce qu’avant d’oser, mes jolies peurs viennent toquer à ma porte. «Et si le machin ne supporte pas mon poids, hein?»
 

Photo: Héloïse Maret


Des professionnels qui rassurent

Quasiment pas sujette au vertige, j’ai plutôt peur de faire faux. De toucher un bidule qu’il ne faut surtout pas toucher. Vous voyez l’histoire. Heureusement, il y a Laurent, posté au départ du câble. Professionnel de ce type de structures, il m’explique rapidement les bons gestes. Il me dit que l’installation peut supporter un poids de quatre tonnes – «ça devrait aller», me dit mon petit cerveau – et qu’il fait partie d’une colonne de secours. Les radars sont au vert. Il ne peut finalement pas m’arriver grand-chose.

Pas grand-chose à part… le vent, qui souffle très fort ce mercredi. En cas de bonne grosse rafale en sens inverse de la descente, il est possible de ne plus pouvoir avancer. Laurent m’explique la technique à adopter si cela devait m’arriver.

 


La vue imprenable, puis le petit «fail»

Je croise les doigts. Et c’est parti. Mes baskets disent adieu à la plateforme. Et tout s’apaise dans ma tête. La vue est incroyable. Imprenable. Je me prendrais presque pour un drone, tiens. Disons un oiseau, allez. Pour la liberté.

Valère à gauche, Tourbillon à droite, majestueux, encadrent un panorama phénoménal sur toute la vallée du Rhône.

 

Photo: Héloïse Maret


Puis, évidemment, la bonne grosse rafale ne me loupe pas. Je devais m’y attendre – la chance n’est pas très copine avec moi. Immobilisée et pendue au câble à quelques mètres de la fin, je ne laisse pas le temps à la panique de venir me faire coucou.

Ni une ni deux, j’attrape le câble, je me retourne et j’applique à la lettre les conseils de Laurent. Je m’agrippe comme une araignée et remonte jusqu’à la plateforme d’arrivée où Baptiste, aguerri, m’aide à me dépatouiller.

Foncez-y 

Verdict philosophique: même quand ça foire, ça ne foire jamais vraiment. Même quand la vie te donne des «fails», fais-en des réussites. C’est si bateau tout ça que ça m’embarrasse presque de l’avoir écrit.  

Bref: l’expérience est superbe malgré tout, mon âme de Sédunoise amoureuse des châteaux n’est que joie. Alors, si vous avez au moins 7 ans et que vous faites plus de 30 kilos, foncez tester cette tyrolienne. La vendeuse de rêve vous attend jusqu’au 22 août.

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