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"Virus, nous entends-tu?" Le grain de sel de Christine Savioz

09 oct. 2020, 20:00
Christine Savioz

On y croyait. On voulait y croire. On imaginait naïvement que le coronavirus ne gâcherait nos vies que quatre-cinq mois. «En automne, ce sera fini», se persuadait-on au printemps. Certes, les spécialistes avertissaient la population qu’elle devrait vivre avec le petit malin pendant  longtemps, des années peut-être. On écoutait, d’une oreille. On avait tous envie d’oublier cette chose qui nous empêchait de nous serrer dans les bras, de nous embrasser, de simplement nous aimer, bref, ce qui fait le sel de la vie.

On y a presque cru pendant l’été, temps de l’insouciance. Mais, dès la rentrée, le virus a repris toute la place dans la pensée collective. Oui, il y en a marre de ces chiffres dégainés sur la place publique en permanence. Oui, il y en a marre de ce perturbateur. Chacun y va de sa théorie. Certains sont tétanisés, d’autres crient leur scepticisme dans les médias et dans la rue sur ces précautions inutiles que l’on impose aux gens. Est-ce important de savoir qui a raison au fond, puisque, finalement, personne ne peut faire entendre raison au virus. Cette semaine, le satané perturbateur est réapparu dans des homes valaisans. Emmenant dans son sillage la crainte de devoir revivre le printemps dernier. Personne n’en a envie. Mais le virus n’est pas à l’écoute des humains.

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