Comme pour les victimes de violences domestiques, il n’existe pas de profil type des auteurs de ces agressions. «Cela touche tout le monde, quel que soit l’âge de la personne, son statut social ou sa nationalité», souligne Xavier Pitteloud, l’intervenant social chargé des entretiens sociothérapeutiques des auteurs en Valais.
Depuis l’entrée en vigueur de la loi sur les violences domestiques en 2017, les auteurs expulsés de leur domicile par la police sont obligés de suivre un entretien psychologique dans les sept jours suivant l’intervention. Les 35-45 ans y sont les plus représentés.
L’entretien permet de faire prendre conscience aux auteurs de leur problème et d’éviter la récidive. «Souvent, l’auteur reste enfermé dans sa logique. C’est difficile de lui faire comprendre la gravité de ses actes, car il peut se voir paradoxalement comme une victime», souligne Christian Varone, chef de la police cantonale.