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Violences domestiques en Valais: de plus en plus d'auteurs suivent une thérapie

Pour notre dernier épisode sur le thème des violences domestiques, zoom sur les auteurs. Depuis l’entrée en vigueur de la loi sur cette problématique en 2017 en Valais, les agresseurs doivent suivre au moins un entretien sociothérapeutique. Une manière d’éviter la récidive.

21 nov. 2018, 18:02
Les auteurs de violences conjugales, en large majorité des hommes, sont plus de 80 à avoir suivi un entretien sociothérapeutique cette année.

Comme pour les victimes de violences domestiques, il n’existe pas de profil type des auteurs de ces agressions. «Cela touche tout le monde, quel que soit l’âge de la personne, son statut social ou sa nationalité», souligne Xavier Pitteloud, l’intervenant social chargé des entretiens sociothérapeutiques des auteurs en Valais.

Depuis l’entrée en vigueur de la loi sur les violences domestiques en 2017, les auteurs expulsés de leur domicile par la police sont obligés de suivre un entretien psychologique dans les sept jours suivant l’intervention. Les 35-45 ans y sont les plus représentés.

L’entretien permet de faire prendre conscience aux auteurs de leur problème et d’éviter la récidive. «Souvent, l’auteur reste enfermé dans sa logique. C’est difficile de lui faire comprendre la gravité de ses actes, car il peut se voir paradoxalement comme une victime», souligne Christian Varone, chef de la police cantonale.

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