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Viola Amherd: «Si j’étais proche de mes sous, j’aurais choisi une autre carrière que la politique»

Son parti décidera ce soir si elle sera sur le ticket que le PDC présentera aux Chambres fédérales le 5 décembre. Viola Amherd revient sur son envie d’être conseillère fédérale et les critiques qu’elle doit affronter.

16 nov. 2018, 05:31
Viola Amherd fera de la numérisation et de la sauvegarde des régions de montagne ses thèmes de campagne.

Vous avez obtenu seize voix lors d’une élection au Conseil fédéral en 2015 sans être candidate. Est-ce déjà à ce moment-là que vous vous êtes dit, pourquoi pas?

Non, pas du tout. C’était inattendu et ça m’avait beaucoup étonnée et bien sûr fait plaisir. Je me dis aujourd’hui qu’au moins seize personnes pensent que je peux devenir conseillère fédérale.

A quel moment et pourquoi vous êtes-vous décidée à vous lancer?

C’était juste avant mon entrée à l’hôpital. J’ai consulté ma sœur, ma nièce et quelques proches qui m’ont tous encouragée et m’ont dit: tu dois le faire.

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Puis sont arrivés un article sur votre condamnation pour des loyers surfaits et vos calculs rénaux. A ce moment-là, vous ne vous dites pas: ce sont des signes, n’y va pas?

Non, je ne crois pas aux signes. Je crois en la...

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